Comment vivre en paix : transformer la peur en amour

Tout le monde parle de paix mais personne n’éduque à la paix

« Tout le monde parle de paix mais personne n’éduque à la paix. On éduque pour la compétition, et la compétition marque le début de toutes les guerres. Quand on éduquera pour la coopération et pour nous offrir les uns les autres de la solidarité, ce jour-là alors on éduquera pour la paix. »

Maria Montessori

Peut-on vivre en paix ? Est-il possible de transformer la peur en amour ? Aujourd’hui je laisse (presque) entièrement la parole à d’autres. Le sujet de la peur me tient à coeur depuis longtemps, car comme tout le monde, je la vois malheureusement gangréner notre société et notre quotidien. Non seulement ça m’attriste. Mais ça me met carrément en rogne de voir comment elle est utilisée pour nous manipuler plus ou moins discrètement.  

Alors comme le sujet de la Peur et de l’Amour est revenu plusieurs fois dans ce que j’ai lu, vu ou entendu la semaine dernière, j’ai senti que c’était la direction que ma boussole interne m’indiquait pour mon partage de cette semaine. Car j’ai une foi incroyable dans l’Homme au sens large et sa capacité à se mettre en mouvement. 

Et si nous tournions le dos à la peur plutôt qu’à l’espérance ?  

Pour commencer, je voulais copier ce texte de Françoise Giroud envoyé par mon amie Céline cette semaine. 

Il est vraisemblable effectivement que nous ayons à un moment tourné le dos à l’espérance, pour la remplacer par la peur. 

Mais serait-il possible aujourd’hui d’amorcer un autre chemin et de commencer enfin à tourner le dos à la peur ? De transformer la peur en amour. Ou plutôt, de ne pas considérer la peur OU l’amour, mais plutôt… 

 La Peur ET l’Amour comme l’enseigne le Dalaï Lama 

Le Dalaï Lama HIMSELF nous apporte peut-être un élément de réponse. Voici le propos du chef spirituel de l’Église bouddhiste sur le sujet :  

« S’il y a de la peur, c’est qu’il n’y a pas d’amour.

Quelque chose vous tracasse ? Cherchez la peur.

Chaque fois qu’une émotion négative se présente à nous, il se cache derrière une peur.

En vérité, il n’y a que deux mots dans le langage de l’âme : la Peur et l’Amour.

La peur est l’énergie qui contracte, referme, attire, court, cache, entasse et blesse.

L’amour est l’énergie qui s’étend, s’ouvre, envoie, reste, révèle, partage et guérit.

La peur enveloppe nos corps dans les vêtements.

L’amour nous permet de rester nu.

La peur s’accroche et se cramponne à tout ce que nous avons.

L’amour donne tout ce que nous avons.

La peur retient.

L’amour chérit.

La peur empoigne.

L’amour lâche prise.

La peur laisse de la rancœur.

L’amour soulage.

La peur attaque.

L’amour répare.

Chaque pensée, parole ou action est fondée sur l’une ou l’autre émotion.

Tu n’as aucun choix à cet égard, car il n’y a pas d’autre choix.

Mais tu es libre de choisir entre les deux.

Ainsi, au moment où tu promets ton plus grand amour, tu accueilles ta plus grande peur car, aussitôt après avoir dit « je t’aime », tu t’inquiètes de ce que cet amour ne te soit retourné et, s’il l’est, tu te mets aussitôt à t’inquiéter de perdre l’amour que tu viens de trouver.

Cependant, si tu sais Qui Tu Es, tu n’auras jamais peur.

Car, qui pourrait rejeter une telle magnificence?

Mais si tu ne sais pas Qui Tu Es, alors tu te crois bien inférieur.

Fais l’expérience glorieuse de Qui Tu Es vraiment et de qui tu peux Être.»

Le Dalaï Lama.

(Merci Flo pour ce beau texte partagé à un moment où il a résonné très fort.) 

Mieux que les Feux de l’Amour

Un peu plus de haute volée que Les Feux de l’Amour, n’est-ce pas ? On l’aura compris, il ne s’agit pas ici de l’Amour romantique ou à l’eau de rose du grand programme télévisé de l’heure du déjeuner sus-nommé. 

Sus à la division : place à l’Amour qui épanouit, fait grandir et réunit. Ramenons un peu de solidarité et de spiritualité au centre de nos vies. Cela demande un véritable engagement de chacun, à chaque instant, pour le laisser s’enraciner solidement à tous les niveaux.

Mais cela demande surtout de commencer par le laisser s’enraciner en nous. Car comment aimer les autres si ne nous aimons pas d’abord nous-même ? Les chers prêtres jésuites qui ont accompagné mon adolescence ont bien essayé (et plutôt réussi d’ailleurs) de m’inculquer l’amour de mon prochain. Mais ils ont copieusement oublié de m’enseigner l’amour de moi-même en revanche. 

Heureusement, il n’est jamais trop tard pour commencer le travail. Et heureusement (bis),on a tous une bonne motivation puisque l’amour pour soi n’est pas une conséquence. C’est une cause. En d’autres termes, ce n’est pas parce que je suis aimable que je m’aime. C’est parce que je m’aime que je deviens aimable ! Alors soyons fous : on commence ??? 

Sur ce je vous souhaite une Wanderfull semaine pleine d’amour,

Raphaelle

PS : si tu souhaites aller plus loin sur le sujet de la peur, lis mon article sur le fabuleux conteur Malek Boukerchi et comment dépasser ses peurs pour aller au bout de ses rêves ou celui qui te donne des tuyaux sur comment transformer ses incertitudes quand on a peur du changement.

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Raphaelle Gasse (aka WanderfullRaph)

Au travers de contenus inspirants gratuits, de formations en ligne et de mentorings sur mesure, j’insuffle l’énergie du mouvement et l'audace des possibles aux personnes qui rêvent de se mettre en mouvement vers la vie *extra*ordinaire à laquelle ils aspirent.

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