My Weekly Wander #5 – 1er septembre 2020
Quand nous sommes rentrés en France fin mars et avons entamé le confinement, j’ai écrit une liste de tout ce que je voulais faire pour mettre à profit ce “temps inespéré”. Ça, c’était avant de comprendre que la notion de temps disponible allait être quasiment inexistante avec un boulot à distance et un enfant de deux ans à la maison 🙂
J’ai réussi à cocher la toute première ligne de ma liste, où figurait la lecture du livre “J’arrête de râler” de Christine Lewicki, dont m’avait parlé ma copine Stéph deux ans plus tôt.
Cela m’apparaissait alors – et maintenant encore – comme une priorité absolue car j’avais l’impression depuis des mois de devenir une sorte de harpie domestique toujours entrain de bougonner, m’enfermant moi-même dans un cercle de râlerie qui m’éloignait de plus en plus non seulement de ceux qui partagent mon quotidien mais aussi – et surtout – de qui je suis vraiment.
Ça vous parle, ce sentiment de vous extraire de vous-même pour regarder une situation et ne pas reconnaître la personne que vous êtes en train de devenir ?
De vous dire que c’est une partie de vous bien sûr, mais pas franchement la meilleure version de vous-même… et en tout cas pas une version qui vous satisfait ?
De penser qu’il est urgent d’y remédier avant que ça ne devienne une habitude installée et que vous vous soyez totalement isolé.e dans votre tour d’ivoire ?
De ne pas savoir par où commencer et vous demander comment reprendre les rênes de votre propre vie ?
De penser qu’il est urgent d’y remédier avant que ça ne devienne une habitude installée et que vous vous soyez totalement isolé.e dans votre tour d’ivoire ?
De ne pas savoir par où commencer et vous demander comment reprendre les rênes de votre propre vie ?
Alors pour moi, le premier petit pas de côté a consisté à ouvrir enfin ce livre qui traînait dans mon Kindle depuis deux ans… Et quand au bout de quelques pages j’ai lu “On ne peut pas toujours choisir ce qui nous arrive mais on peut toujours choisir comment réagir. Je me suis dit qu’il était grand temps que je reprenne ma vie en main et que j’arrête de râler”, je me suis dit que j’étais au bon endroit !
Avec des questions et des méthodes simples et pragmatiques, cela m’a obligée à poser des diagnostics, creuser et regarder les situations autrement. J’ai pu identifier ma “râlerie principale”, comprendre le besoin qu’elle exprimait réellement et trouver des solutions pour y remédier.
J’ai même décidé de m’engager dans le challenge “21 jours pour arrêter de râler” (je n’y suis toujours pas arrivée, je vous rassure, mais il aura fallu 4 mois à l’auteure pour y parvenir donc je ne me décourage pas).
J’ai même décidé de m’engager dans le challenge “21 jours pour arrêter de râler” (je n’y suis toujours pas arrivée, je vous rassure, mais il aura fallu 4 mois à l’auteure pour y parvenir donc je ne me décourage pas).
Et puis quand on sait qu’une personne râle en moyenne 15 à 30 fois par jour, ça permet de se sentir un peu moins seul.e au monde, isn’t it ?
Alors comme cette semaine c’est la rentrée – qui va de paire avec son lot de bonnes résolutions – je propose à ceux.celles que ça intéresse de s’engager pour la valse des élastiques ! Tous à vos bracelets de force
aux poignets (ceux qui liront comprendront). Et le cadeau bonus : râler dans sa tête est autorisé ! C’est pas Wanderfull, ça ?
Râleurs.euses ou pas, je vous souhaite une Wanderfull semaine à tous !
Raphaelle