(initialement publié dans My Weekly Wander #2 – 11 août 2020)
Écouter sa petite voix intérieure, par où ça se passe ?
Écouter sa petite voix intérieure… Vaste et difficile sujet, mais ô combien important !!!
Indéniablement présente en chacun de nous, elle se montre tellement difficile d’accès parfois, cette petite coquine. Car notre nature profonde et notre intuition ont été recouvertes de manière épaisse par tout ce qu’on nous a appris à la maison, enseigné en classe, par ce qu’on pense devoir faire ou être…
Pourtant, nous sommes tous plus ou moins conscients que nous serions plus heureux – et par effet rebond, les personnes autour de nous et le monde en général – si nous prenions le temps de l’écouter au lieu de nous laisser embarquer sans réfléchir par le train de la vie ou pire, d’essayer de nous conformer à ce que l’on pense que les autres attendent de nous !
Ne vous demandez pas ce dont le monde a besoin, mais plutôt ce qui vous rend vivant et faites-le !
Une des opportunités offerte par le confinement a été de me reposer cette question et de tenter d’y accéder de nouveau. Je devrais probablement plutôt dire “une des opportunités que je me suis offerte durant ce confinement” d’ailleurs, car il faut bien que cette volonté vienne de nous.
J’ai lu, écouté, visionné et écrit beaucoup de choses pour tenter de (re)partir en exploration et renouer avec ma voix intérieure, celle que j’avais résolument décidée d’écouter il y a cinq ans quand j’ai lancé Wanderfull et qui me donnait la sensation d’un alignement des planètes, comme si j’avais une petite étoile au-dessus de la tête qui me montrait le chemin.
Renouer avec sa petite voix en trouvant son ikigai
J’ai notamment entamé un travail passionnant pour trouver mon “Ikigai”. C’est un concept japonais passionnant qui mélange la joie de vivre et la raison d’être, tout droit venu d’Okinawa (au Japon) où les gens vivent centenaire.
Pas seulement pour leur régime bien connu mais aussi – surtout ? – parce que chacun doit chercher son Ikigai dès son plus jeune âge. À Okinawa, personne ne prend sa retraite, parce qu’ils aiment ce qu’ils font et ça donne du sens à leur vie.
Le principe de l’ikigai, c’est de s’écouter et d’aller vers ce qui est agréable et naturel… Et contrairement à un bilan de compétences, on ne te demande pas de transformer cela en un métier. On te demande de trouver la petite phrase qui définit ce que tu aimes faire.
Si tu veux partir à la recherche de ton Ikigai, n’hésite pas à te faire guider par [Mon Programme Ikigai : 12 semaines pour mieux se connaître et trouver sa voix], publié chez Marabout et écrit par Caroline de Surany.
Trouver sa petite voix intérieure… patience et bienveillance
Ça m’a permis de mesurer un peu plus chaque jour à quel point c’est une mission délicate… un pas en avant, deux pas en arrière, et on recommence… mais l’important c’est de persévérer, de laisser beaucoup d’espace pour permettre aux idées d’émerger et surtout de faire preuve de beaucoup BEAUCOUP de douceur, de patience et de bienveillance à son égard.
Mais aussi de faire preuve de courage et d’audace, pour ne surtout rien jeter ou mettre de côté de ce qui émerge et prendre le temps de l’observer, le regarder en face et le faire grandir.
Pedro Correa : le plus beau discours pour avoir envie d’écouter sa petite voix intérieure
Aujourd’hui, je voulais partager le merveilleux discours de Pedro Correa – un photographe belge, ingénieur de formation – adressé aux ingénieurs civils de l’école UCLOUVAIN en 2019 lors de la remise de leur diplôme. C’est mal filmé et le son n’est pas terrible, mais c’est tellement juste et bourré d’enseignements, le tout teinté d’un petit fond d’accent belge délicieux… Bonne écoute !
Je ne sais pas pour vous, mais moi je retiens quelques phrases notamment:
“Le monde n’a plus besoin de battants, il a besoin de rêveurs, de personnes capables de reconstruire et de prendre soin… et surtout on a tous besoin plus que jamais de gens heureux.”
Pedro Correa
Je vous souhaite une Wanderfull semaine et remercie au passage Magalie pour ce super partage !
Raphaelle