Caroline de Surany partage son expérience de vie : comment elle est passée du glamour au tambour en allant vers sa peur pour reconnecter avec ses rêves.

Entretien avec Caroline de Surany thérapeute et coach holistique

Une première Wanderfull rencontre avec Caroline de Surany

Pour mon tout premier entretien dans le cadre des “Wanderfull Rencontres”, j’ai eu très naturellement envie de continuer la discussion entamée avec Caroline de Surany il y a plus de 10 ans :).

Bloggeuse avant-gardiste, journaliste, auteure, coach et thérapeute, Caroline de Surany a déjà eu plusieurs vies et illustre si bien le fait de rester curieux.se et ouvert.e, aux autres comme à soi.

Elle fait partie de ces personnes inspirantes rencontrées au hasard de ma vie, à une terrasse de café parisien lors d’un apéro mensuel qu’organisait une amie en commun. Une grande tablée s’était formée dehors et nous nous sommes retrouvées assises côte à côte.

Notre toute première conversation a largement dépassé le cadre du fameux “Et sinon, tu fais quoi dans la vie ?” et nous a littéralement embarquées dans un vaste nombre de sujets, en rentrant “dans le dur” – comme j’aime dire – au son de sa douce voix.

Un peu comme la conversation d’aujourd’hui, où Caroline nous relate son parcours. De l’univers de la mode et des faux semblants à un monde où l’on arrête de se mentir à soi-même… je vous laisse écouter notre plus récent entretien, dans lequel on parle mode, burn out, écriture, ikigai, voyages, chance, peurs, audace, développement personnel, tambour et cérémonies du cacao… entre autres 🙂

Ou clique sur les logos ci-dessous pour écouter sur ta plateforme préférée :

Bye bye la mode et Caroline Daily… bonjour Caroline

La première fois où j’ai rencontré Caroline, elle venait de passer la main sur son très populaire blog Caroline Daily (un des pionniers en matière de mode… Caroline était influenceuse avant l’ère des influenceuses en quelque sorte) car son corps l’avait tout bonnement lâchée en plein festival de Cannes.

Elle avait alors eu l’intuition qu’il fallait écouter ces signaux qui lui indiquaient qu’elle était dans le rouge. Et qu’il était temps de retrouver une forme d’alignement.

En plein doutes et questionnements quant à la direction qu’elle souhaitait donner à sa vie professionnelle et personnelle au moment où je la rencontre, Caroline pratiquait la photo de mode, et continuait d’écrire pour la presse féminine tout en publiant des livres.

Oser aller vers sa peur : la rencontre comme déclencheur

Peu de temps après, Caroline rencontre celui qui est aujourd’hui son mari. Celui-ci lui propose de se joindre à un voyage au long cours, dont la perspective et les conditions la terrifient un peu, dont on parle longuement dans notre entretien.

Et les voilà partis à moto (je précise que ni l’un ni l’autre n’en ont jamais fait) en Inde, pour une sorte de voyage initiatique, au cours duquel elle apprend notamment à écouter son intuition et prêter attention aux “signes” que la vie lui envoie pour la mettre sur sa voie.

Nous ne nous sommes pas revues souvent, mais sommes toujours restées en contact. Je suis allée chez elle par exemple à son retour de voyage en Inde. Puis au théâtre voir sur scène son chéri, qui avait écrit un one man show hilarant relatant leur périple sur le continent de Gandhi.

Dans la famille “réinvention professionnelle… tout est possible”, je demande Caroline et son mari ! Car franchement, ils se posent là et j’adore ça.

Les faux-semblants de la mode et du tapis rouge

Aujourd’hui, Caroline est thérapeute et utilise l’hypnose et la libération émotionnelle pour aider les gens à aller au bout de leurs envies et oser se lancer dans ce qui leur parle vraiment.

Comme elle dit “Ma magie, c’est de trouver les trésors enfouis en toi, puis de t’aider à les partager avec le monde”. Mais cela lui a pris des années de trouver “sa” magie.

À cause de cette idée répandue dans la société qu’il faut faire des efforts, elle a cru longtemps qu’il fallait se forcer… à travailler plus, à aller contre sa nature, parce que c’est ça qui avait de la valeur.

Elle a “forcé” au point de se lancer dans le milieu de la mode, qui lui parlait parce qu’il était “artistique et rempli de gens un peu originaux”, mais ne convenait au fond pas du tout à sa nature introvertie.

Persuadée que “c’était ça la vie” et qu’il fallait juste “faire des efforts”, elle a continué à sortir, mettre de jolies robes et sourire. D’autant que son blog Caroline Daily cartonnait et que cette vie pleine de paillettes fait rêver sur le papier… alors de quoi pouvait-elle se plaindre, comme tous ceux autour d’elles s’empressaient de lui rappeler dès qu’elle émettait des réserves ?

En réalité, à l’inverse de son maquillage et de ses tenues parfaites, Caroline s’effritait de l’intérieur. Jusqu’au jour où son corps la lâche pendant le festival de Cannes. Elle s’effondre en larmes dans sa chambre de l’hôtel Martinez, en se demandant “Mais qu’est ce que je fais là ? Quel est l’intérêt d’être là ?”.

Incapable d’écrire une ligne de plus sur son blog, elle raccroche ses Louboutins et refile le bébé à son associé, sans la moindre explication à ses lectrices. “Je n’arrivais plus à leur parler parce que je n’étais pas alignée entre ce que je leur racontais et ce qui se passait à l’intérieur.”

Caroline se sent perdue et honteuse. “Il n’y avait rien derrière, je ne savais pas qui j’étais. Je me reprochais de ne pas être celle qu’il fallait être – selon qui, je ne sais pas – mais je ne savais pas du tout ni ce que je voulais, ni qui j’étais, ni ce que je pouvais faire. Je ne voyais que mes défauts et me disais que j’étais vraiment nulle de gâcher toutes ces opportunités.”

Un voyage en Inde pour trouver sa magie et faire tomber le masque

Au fond du trou et déprimée, elle rencontre alors ce garçon – aujourd’hui son mari et le papa de ses deux enfants – qui lui propose de partir en Inde. Élevée par des parents pas très aventuriers, elle se dit qu’elle n’a rien à perdre. Sauf qu’il lui annonce bientôt qu’ils vont partir quatre mois… et à moto, puisque l’ashram dans lequel elle met comme condition de s’arrêter est un peu isolé et qu’un ami à lui revend sa moto.

Whaaaat ??? Partir aussi longtemps avec un simple baluchon, 3 pantalons, 1 jupe et 4 tee-shirts, mais tu as perdu la tête chéri ???? Mais paf, le déclic se produit pendant le voyage : toutes ces choses matérielles ne lui manquent pas du tout. “Ce que je croyais être le truc le plus important du monde pour moi n’a en fait aucune importance. C’est là que j’ai réalisé que je n’avais vraiment aucune idée de qui j’étais. Et que j’allais juste écouter mes envies et sans les juger, aussi stupides paraissent-elles.”

À Auroville, elle découvre le watsu (des massages shiatsu dans l’eau), qui lui donne confiance en elle – alors qu’elle n’était pas à l’aise avec le fait de toucher les gens – et lui permet de se rendre compte que ça lui plaît bien de faire du bien aux autres.

Puis coincés à Rishikesh – parce que son futur mari s’est foulé la cheville – elle apprend le yoga et le reiki. Puis, d’une rencontre à l’autre, elle se forme à l’hypnose et au coaching.

De retour à Paris, elle ouvre son cabinet tout en continuant à faire des photos de mode, puisque c’est le moyen le plus simple pour elle de gagner sa vie. Mais se rend vite compte à quel point ”je n’étais pas du tout à ma place quand j’étais photographe et complètement à ma place quand j’étais coach.”

Tes défauts peuvent en fait être tes qualités

Pour la première fois de son existence, elle ne passe pas sa vie à se faire des reproches. Elle se sent utile et a l’impression que “ce que j’avais considéré comme des défauts toute ma vie, là, c’étaient des qualités. Le fait que j’écoute trop, que j’ai toujours des solutions à tous les problèmes de la vie, que je pose trop de questions, que j’aime créer des histoires inventées… tout ça s’est révélé hyper utile dans mon nouveau travail”.

“Occuper l’espace à l’intérieur, c’est ce que j’apporte à ceux que j’accompagne et j’ai réalisé que c’était hyper précieux. Et ce truc hyper précieux, j’avais passé la moitié de ma vie à trouver que c’était vraiment pourri !!! ” Caroline de Surany

Mon programme ikigai : 12 semaines pour mieux se connaître et trouver sa voix

Personnellement, j’ai découvert l’ikigai en suivant mon premier coaching. Et il se trouve que Caroline de Surany a publié en 2018 chez Marabout Mon Programme Ikigai : 12 semaines pour mieux se connaître et trouver sa voix (publié depuis chez Poche et traduit en 7 langues).

Alors oui je te vois venir, Caroline est journaliste alors forcément “pour elle, c’est facile d’écrire des livres”. Mais encore faut-il laisser parfois s’activer la magie de la vie, car cela ne tombe pas tout seul du cocotier 🙂 Lis donc ci-dessous comment les choses se sont enchaînées.

Un jour, Caroline entend un journaliste du National Geographic expliquer qu’à Okinawa (au Japon), les gens vivent centenaires. Pas seulement pour leur régime bien connu mais aussi parce que chacun doit chercher son Ikigai dès son plus jeune âge.

L’ikigai est un concept qui mélange la joie de vivre et la raison d’être. À Okinawa, personne ne prend sa retraite, parce qu’ils aiment ce qu’ils font et ça donne du sens à leur vie.

Au même moment, elle rencontre une femme photographe dont elle appréciait le travail – et qu’elle avait contactée dans ce cadre – qui se trouve être aussi organisatrice de TedX. En partageant avec elle sur le sujet de l’ikigai, cette dernière lui propose de faire un TedX sur ce thème. Puis une éditrice qui découvre la vidéo de sa présentation sur internet la contacte pour en faire un livre…

L’ikigai : un outil pour trouver sa magie et les trésors en soi

Le principe de l’ikigai, c’est de s’écouter et d’aller vers ce qui est agréable et naturel… “on peut dire que ce n’est pas du tout une tendance qu’on nous apprend en France” (cf “peut mieux faire” et “il faut faire des efforts”).

Alors quand on lui demande à Caroline “Qu’est-ce que tu aimes faire ?”, elle reste paralysée et se dit que ça ne marche pas pour elle, ce concept d’ikigai. Car ce qu’elle aime faire (écouter les problèmes des gens, les aider à trouver des solutions)… ce n’est pas un métier, ma bonne dame !

Or l’avantage de l’ikigai, c’est justement qu’on ne te demande pas de transformer ça en un métier. On te demande de trouver la petite phrase qui définit ce que tu aimes faire. Alors en cherchant bien, Caroline finit par trouver son ikigai : tester plein de moyens d’être heureux et les transmettre.

Elle se rend alors compte que c’était déjà ce qu’elle faisait quand elle était journaliste. Et blogueuse (avant que ça ne dérive en il faut se montrer en photo partout). Et qu’il y avait en fait une cohérence incroyable dans tout ce qu’elle avait fait jusque là, même s’il s’agissait de choses très différentes.

La chance, quel talent ! : des queues de sirènes sur Amazon à un séjour de rêves aux Maldives

Caroline a aussi écrit un livre sur la chance qui fait beaucoup écho à ce que je crois : la chance, c’est vraiment un talent, quelque chose qui se développe. “Il y a deux axes pour développer sa chance : savoir s’écouter pour savoir ce qu’on veut et savoir oser aller là où ce n’est pas forcément confortable. Avec ces deux axes, tout est possible !”

Pourquoi ce livre ? Tout le monde lui disait tout le temps “Pour toi c’est facile, tu as de la chance”. “Non, ce n’est pas facile, c’est juste que tu la crées cette chance d’une certaine manière. Et quand tu prends les choses en main et que tu arrêtes de te voir comme une espèce de victime de la vie (en mode “mais moi je n’ai pas de chance”), la roue tourne en ta faveur. “

Mais pour cela, “il faut oser et ce n’est pas toujours facile”. Je te laisse écouter son anecdote qui illustre très bien ce propos, à partir des queues de sirènes que Caroline a achetées pour donner des cours à Goa… qui l’ont menée à deux semaines de rêves aux Maldives pour un tournage aussi improbable qu’incroyable.

Va vers ta peur… tout en douceur

“La clé, c’est sortir de sa zone de confort mais pour quelque chose qui se fait avec légèreté, sans se forcer” (dans le cas de Caroline par exemple : un voyage en Inde qui la tentait tout en lui faisant peur, puis parler de son improbable histoire de sirènes à quelqu’un qu’elle connait à peine…).

Comme le souligne Caroline, il est bon d’aller vers sa peur quand celle-ci trouve son origine dans une vraie envie (ex : j’ai envie d’être libre) et pas dans un auto reproche que tu t’adresses (ex : je ne suis pas assez téméraire, alors je me force à aller faire un sport extrême). Rien ne sert de se forcer à devenir quelqu’un d’autre ou pour “s’améliorer”, parce que je ne suis pas assez bien comme je suis.

S’autoriser à… sans demander la permission

Les déclics dans la vie de Caroline ont été liés à plein de “mini-rencontres”. Telle que cette photographe passionnée croisée à Pondicherry qui lui fait réaliser à quel point elle ne l’est pas. Ou la lecture d’un bouquin qui lui permet de “s’autoriser” à écrire différemment. Ou encore des personnes croisées dont la façon de vivre lui font réaliser que c’est possible.

Caroline rentre ainsi de 2 mois de voyage en famille en Amérique du Sud (elle est partie au Costa Rica pour en savoir davantage sur les secrets du cacao puisqu’elle pratique les cérémonies du cacao depuis quelques années).

Cérémonie du cacao sur la place - Caroline de Surany - Photo Sea Lua http://sealua.com/
Cérémonie du cacao sur la plage – Caroline de Surany (photo by Sea Lua)

Associer ses enfants au voyage était naturel puisqu’ils participent aux cérémonies du cacao chez elle depuis longtemps. Alors que tout le monde lui demande “Comment allez-vous faire avec l’école?”, elle répond “On va leur dire qu’on n’est pas là. Et puis voilà.”

Comme Caroline le rappelle : “Quand tu as vraiment envie de faire un truc, tu trouves le moyen. C’est vraiment une question de motivation. Mais si tu n’as pas vraiment envie, ça va être compliqué effectivement, parce que tu n’auras pas l’énergie, peut-être tu ne seras pas très convaincant.e quand tu vas en parler au directeur de l’école, qui du coup ne va pas trouver ton projet très intéressant. Et ça aura toute une chaîne de conséquences”.

“Quand tu sens qu’il faut faire quelque chose, la question ne se pose pas. Tu deviens un genre de bulldozer : tu ne viens pas demander la permission au directeur de l’école, tu viens simplement annoncer “Voilà, on va faire ça” sans agressivité.”

On imagine toujours que c’est très cher de voyager, mais il y a des moyens de voyager qui ne coûtent pas cher, comme faire de l’échange de maisons par exemple. Tu peux cuisiner et manger chez toi au lieu d’aller au restaurant etc. Finalement, seuls les transports sont une dépense en plus de celles que tu aurais en restant chez toi. Mais quand tu voyages pendant longtemps, cela s’absorbe sur la durée du voyage.

En quelques semaines, Caroline a vu ses enfants grandir à une vitesse délirante. “Ça a été une énorme richesse pour eux que de connecter avec la nature”.

Caroline de Surany, comment oses-tu l’extra dans l’ordinaire?

Un chaman l’a beaucoup marquée en lui disant que nous manquons d’équilibre entre notre espace extérieur et notre espace intérieur et qu’il fallait les rééquilibrer. “Il faudrait consacrer autant de temps à nourrir l’intérieur (cultiver des liens à plus grand que soi, méditer etc) qu’on en passe à nourrir l’extérieur (manger, avoir des relations avec les autres…).”

“Avant, je trouvais ça bête d’avoir des rituels, maintenant je sais que ça peut être très simple et fait tellement de bien. Il faut juste trouver le bon rituel pour soi. Un de mes rituels préférés, c’est ma tasse de cacao le matin : ça sent bon, c’est agréable, c’est un temps juste pour moi, c’est parfait. Je fais aussi un peu de respiration avant de avant de sortir du lit tous les jours. Des petites choses qui nourrissent l’intérieur.”

Pour Caroline, pas de doute : “C’est là que réside notre dimension extraordinaire à tous, parce que c’est de l’intérieur qu’on va réussir à créer ce qui se passe à l’extérieur. Quand tu prends le temps de nourrir l’intérieur, tu te sens bien et tu dégages quelque chose de très différent qui se ressent à l’extérieur. “

“Le silence, la solitude et le manque de distractions sont nécessaires pour connecter à soi. C’est très inconfortable pour beaucoup, mais ça va te chercher à des endroits où tu n’es pas. C’est là qu’on se rend compte qu’on se ment à soi-même, donc il va falloir en faire quelque chose de cette information.“

Arrêter de se mentir à soi-même, c’est finalement le coeur de tout ce qu’elle fait (“je l’ai fait pendant de longues années, je sais ce que c’est”). Et assumer qui on est pour en tirer le meilleur.

Caroline de Surany, un petit mot de la fin ?

“Écoutez-vous vraiment, sans vous juger ou vous dire “ça c’est nul ou ça ne marche pas”. Parce que parfois, une idée un peu nulle, peut se révéler géniale en se développant. Quand on a une idée spontanée, même – voire surtout si – elle a l’air très bête, c’est une piste et c’est bien de la suivre.”

Peu ou prou le propos d’Elizabeth Gilbert dans Comme par magie, vivre sa créativité sans la craindre (Big Magic en vision originale). Quand une idée vient toquer à ta porte, si tu ne lui accordes pas l’attention et le travail nécessaire pour la développer, elle ira toquer à la porte de quelqu’un d’autre… d’où le sentiment amer parfois qu’on s’est fait piquer “SON” idée par quelqu’un d’autre en découvrant son livre, film, peinture ou tout autre mode d’expression.

Ecouter l’intégralité de mon entretien avec Caroline de Surany :

Ou clique ci-dessous pour écouter sur ta plateforme préférée :

Les livres et le site de Caroline de Surany

Pour en savoir plus, tu peux visiter le site web de Caroline de Surany ou découvrir ses livres : principalement des livres sur le développement personnel et a sorti son premier roman au début de l’année 2023.

Va vers ta peur, comment reconnecter avec ses rêves : récit de son voyage initiatique en Inde

Mon programme ikigai : 12 semaines pour mieux se connaître et trouver sa voix

La chance, quel talent !

Best of citations de Caroline de Surany

Trouver sa magie, c’est avoir le courage d’enlever son masque, se montrer telle que je suis, là où je vais et de chercher qui je suis.

La clé, c’est sortir de sa zone de confort mais pour quelque chose qui se fait avec légèreté, sans se forcer !

La chance, tu la crées quand tu prends les choses en main. Quand tu arrêtes de te voir comme une victime de la vie, la roue tourne en ta faveur.

C’est juste qu’il faut oser et ce n’est pas toujours facile.

Caroline de Surany

Crédit photo : Sea Lua

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