Je sais, ce titre peut paraître un peu scandaleux : il ressemble à un vilain “appel au clic” sur des sites racoleurs. Toutefois, la question mérite largement d’être posée et plante bien le décor de ce petit billet d’humeur du dimanche matin (pas chagrin).
Regarde bien l’image : c’est pourtant simple de ne pas se tromper ! Il y a juste deux petites questions à se poser et hop, te voilà entrain de cheminer gaiement sur la voie du bonheur (ou pas). Mais enfin, puisqu’on te le dit !!! Et le mieux, c’est que ça peut venir de toi. Si, si, je te jure… enfin en tout cas, moi j’y crois !
Si tu n’aimes pas les circonstances, change les circonstances
C’est au hasard d’une navigation sur la toile que je suis tombée sur l’affiche qui annonce ce post il y a quelques mois. Elle illustre parfaitement ma légendaire devise: “Si tu n’aimes pas les circonstances… et bien, change les circonstances”. Tout doux bijou : ne t’empresse pas de la ressortir dans un dîner en ville comme étant la maxime d’un grand penseur… il ne s’agit que du fond de ma maigre pensée. Et je demande un copyright ☺.
Ce que je veux dire par là, c’est qu’on a trop souvent l’impression de ne pas avoir le choix. Tel le hamster qui tourne en rond dans sa cage, on pense parfois être coincé dans les circonstances actuelles de notre vie. On se sent dépassé, écrasé, paralysé, voire victime (tu sais, ce fameux complot mondial dressé contre toi). Bref, on souffre, on étouffe, on se sent enfermé.
Résumé autrement : on subit les circonstances, quelles qu’elles soient. Et oui, bien sûr, elles sont parfois particulièrement dures. Et oui, bien sûr, la vie – merveilleuse par ailleurs – nous malmène de temps en temps un peu trop fort, la bougresse.
Pourtant, on aimerait teeeeeellement voir les choses changer, enlever un peu de ce poids qui nous étreint. Ah bah oui, mais ma bonne dame, j’ai un scoop: ça ne va pas se produire par l’opération du Saint Esprit ! Mieux: je te propose d’essayer de jouer toi-même au Saint Esprit. Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer.
On arrête de chouiner et on passe à l’action
Pour cela, quelles que soient les circonstances, il te faut :
- Une pincée de volonté pour te mettre en mode action ;
- Un brin d’auto-motivation pour te rappeler tel un mantra que oui, tu peux le faire et (re)devenir actif plutôt que passif ;
- Un zest d’objectivité et de lucidité pour identifier les choses qui te pèsent le plus ;
- Un soupçon de courage pour oser t’y frotter ;
- Une larme (je n’ai pas dit « des » larmes) de fantaisie / audace pour penser le(s) problème(s) sous différents angles, de préférence pas le(s) plus évident(s). Contourner le problème permet souvent de le dépasser mieux que si on s’y attaquait en frontal. Et puis tu peux toujours demander de l’aide à quelqu’un de proche pour t’aider à y voir plus clair (le fameux “coup de bigo à une proximité”).
- Après, zou, il faut y aller !
De ma petite expérience, ce que j’ai généralement constaté, c’est que le simple fait de me mettre en action m’aide à envisager les perspectives différemment et surtout à me libérer d’un sentiment d’oppression face aux circonstances. Avant même d’avoir fait quoique ce soit concrètement ou trouvé quelle que solution que ce soit, ça m’amène un sentiment essentiel: celui de (re)devenir ACTEUR de ma propre vie, au lieu d’en être le PASSAGER.
Alors, trêve de fallacieux prétextes du genre : « Je ne peux pas »… « Ce n’est pas de mon ressort »… « Ce n’est pas le moment »… « Ce n’est pas raisonnable »… « C’est la faute à pas de chance » ou « C’est la faute à l’autre ». On le sait bien, au fond de nous, que c’est souvent du gros n’importe quoi, tout ça. Soyons un peu honnête vis-à-vis de nous-même et des autres !
Notre principal frein, ce sont toutes les fausses (bonnes) raisons qu’on se raconte pour se rassurer et ainsi ne pas s’autoriser à se questionner, à penser qu’autre chose est possible pour nous. Et pourtant, on en rêve.
En somme : pour moi, c’est trop compliqué ! Mais pour les autres (ceux qui ne subissent pas ou plus et qu’on regarde généralement avec admiration et une pointe d’envie), les choix sont « évidemment » plus faciles.
Ce que j’écris te parle ? Ca ne m’étonnerait pas. C’est quelque chose que j’ai tellement naturellement tendance à penser, et que j’entends si souvent autour de moi. Un peu comme quand on dit : “je t’envie tellement”, ou “c’est génial ce que tu fais, mais moi je ne pourrais pas le faire”. Ah bon, mais pourquoi donc ???
Des petits changements, pas des mouvements radicaux
Attention, je ne parle pas ici de changer de vie ou d’envoyer tout bouler (même si on en rêve parfois) ! Ouhlala, malheureux, surtout pas. Non seulement c’est compliqué, mais c’est surtout souvent un leurre qui n’apporte pas du tout le bien-être escompté, tout particulièrement si l’on prend cette décision à l’emporte-pièce sous l’effet d’un gros ras-le-bol.
Ce que je dis, c’est qu’il suffit souvent seulement de prendre des microdécisions et changer certains petits paramètres, aussi minimes soient-il, pour s’ôter soi-même une épine du pied, avoir la sensation d’être de nouveau aux commandes au lieu de subir, reprendre confiance (en nous, en la vie) et oser vivre, rêver et espérer.
Bref… je suppose que je voulais juste rappeler dans ce billet qu’il s’agit finalement :
- de répondre honnêtement « OUI » ou « NON » à cette question élémentaire : « Est-ce que je suis heureux ? » (en général bien sûr, mais aussi dans telle ou telle situation particulière),
- si on n’est pas heureux : de ne pas se lamenter indéfiniment sans rien mettre en place pour que ça change,
- d’analyser de façon objective pour quelle(s) raison(s) on se sent bloqué,
- et de se mettre en action pour tenter de débloquer la situation le cas échéant.
Alors prends-toi en main, c’est ton destin
C’est tellement bon d’avoir le sentiment de reprendre la main sur sa propre vie !!! En guise de conclusion, comme diraient les Inconnus: « Si tu as bien retiendu la leçon, prends-toi en main, c’est ton destin ».
Voilà, quelques petites notes positives au milieu d’une matinée du dimanche pluvieuse (en tout cas à Paris).
Je vous souhaite une Wanderfull fin de week-end.
6 réponses
C’est juste, et ce qui me semble le plus central dans tout ça, c’est le courage. De regarder la réalité en face, et de bouger un tout petit peu hors de son propre sentier battu.
Le fameux “pas de côté” …
Oui… Et aussi oser sortir de sa zone de confort. Et canaliser un peu ses peurs. Merci pour ton commentaire, c’est très juste l’idée du pas de côté !
Essaie donc le Bhoutan, c’est pas de la blague, mais le défi pour maintenir cet état d’esprit est de taille. Nous en revenons, c’est fascinant.
Merci Paul, tu ne crois pas si bien dire ! Après plusieurs autres escapades himalayennes au Népal et Ladakh qui m’ont à chaque fois fascinée, ça fait des années que c’est mon rêve absolu que d’y aller. Raconte un peu !!!
Ouf, je peux enfin te faire un commentaire sur ce billet… que j’aurai presque pu écrire -heu, pas aussi bien, hein- tant il me ressemble! Oui, Raphaëlle, je suis heureuse, d’une façon quasi continue depuis… 6 ou 7 ans! Je te dirai un jour pourquoi, et cela n’a à voir qu’avec soi-même, pas de quelqu’un d’autre. Je rajouterai bien 2 points: 1. Dans bon-heur, il y a bon et heure (je sais c’est pas étymologique, ma vision plutôt) donc être prêt à chaque instant à saisir le bonheur quand il passe dans le pré, cours-y vite, cours-y vite… 2. C’est évoluer qui est le sens même de la vie (tu te souviens, je disais à l’époque: il n’y aura que 2 questions à la fin: As-tu beaucoup aimé? et as-tu beaucoup appris?), alors il faut constamment se changer, évoluer vers le mieux et le haut, évidement, en espérant que les autres fassent le même chemin. Et donc j’aime particulièrement cette partie là, les ‘petits changements’ comme tu dis… et les Inconnus, of course!