Depuis mon arrivée en Zambie début juillet, c’est clairement dans les écoles avec lesquelles travaille School Club Zambia – l’association pour laquelle je suis venue tourner un film sur les bords du lac Kariba – que j’ai passé le plus clair de mon temps.
Euh… en fait non… je raconte carrément des grosses carabistouilles : c’est sans compter bien sûr les innombrables heures passées devant mon ordi à télécharger et sélectionner les rushs, ré-écouter les interviews et commencer à monter le film.
Chaque jour ou presque, je vais à l’école primaire de Kariba South et une fois par semaine environ, à celle de Chisyabulungu, un village situé à 20 minutes en voiture de Kariba South (qu’on rebaptisera Chisy pour plus de simplicité, si vous le voulez bien).
Et demain, je pars à Lusaka, la capitale à 6-7 heures de route environ, pour faire des images de la troisième école et rencontrer le directeur qui doit témoigner dans le film.




Ecole primaire et école secondaire ? Entre les deux, il faut souvent choisir
Les deux écoles ne couvrent que les pré-school (c’est-à-dire les pious pious de 3-4 ans, à mourir tellement ils sont craquants) et le primaire (du « grade 1 » au « grade 7 », système anglais oblige). En zone rurale, il faut généralement se rendre quotidiennement au village plus important le plus proche pour suivre les grades 8 et 9. Et pour le secondaire, il faut emménager à la ville la plus proche.

L’école primaire est obligatoire et normalement gratuite, même si cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de coûts, car il faut payer les uniformes et un peu de matériel (stylos et cahiers). Pour ce qui est des livres je n’en parle même pas, ça n’existe carrément pas ou alors ce sont des livres envoyés d’Europe par des associations ou des églises et il y en a un pour 25 élèves le plus souvent (ou un seul pour le prof). Certaines écoles comme Kariba demandent aux parents de payer en plus un petit forfait de 20 Kuachas par trimestre (soit 2,5€ par enfant), mais la plupart des familles gnernent à le payer, surtout qu’il faut multiplier ce montant par le nombre d’enfants.

L’école secondaire en revanche est payante, l’équivalent de 800 Kuachas par trimestre (environ 100€), ce qui correspond peu ou prou au salaire moyen d’un travailleur indépendant ou d’un employé peu qualifié. Aux frais d’éducation, il faut ajouter les frais de pension et tout le tintouin… autant dire des coûts énormes pour des foyers ruraux, surtout s’ils n’ont pas de famille pour héberger les enfants en ville.

De ce fait, l’immense majorité des élèves arrêtent l’école à la fin du primaire (à l’issue du grade 7 ou au mieux du grade 9, si l’école primaire pousse jusqu’à ce niveau). Ils ont alors entre 12 et 17 ans. Et seulement 20% des élèves en Zambie terminent leur scolarité en allant jusqu’au grade 12 (équivalent baccalauréat pour nous).
Quand on sait que la Zambie est le cinquième pays le plus jeune au monde, avec 46% de la population âgée de moins de 15 ans et 74% de moins de 30 ans, on comprend que les enjeux d’éducation sont assez conséquents.
L’école est supposée commencer à 5 ans, mais de fait les élèves du grade 1 ont plutôt 6 à 8 ans… et ça peut même monter exceptionnellement jusqu’à 9 ou 10 ans (tout dépend de l’âge auquel les familles commencent à scolariser les enfants).
Autant dire qu’une telle disparité en âge dans une même classe n’est pas très porteuse en terme d’apprentissage. Et certain(e)s élèves dominent facilement d’une tête les autres. C’est assez troublant à chaque fois que tu rentres dans une classe et leur demandes leur âge d’en avoir un qui te répond 11 ans et son voisin 15 ans, le plus naturellement du monde.

550 élèves et 5 salles de classe
Chaque école compte environ 550 enfants. A Kariba South, c’est (presque) le grand luxe : il y a cinq salles de classe en dur. Chisy compte quatre salles de classe seulement, pour tout autant d’élèves : deux en dur dans le bâtiment principal et deux autres dans une semi-baraque en dur ouverte à tous les vents et recouverte d’un toit de tôles… Donc quand c’est nécessaire, ni un ni deux on improvise une salle de classe sous un arbre dans la cour (ce qui s’avère plus compliqué et surtout moins pratique évidemment quand c’est la saison des pluies). Pour faire face au manque d’infrastructures, tous les jours les élèves alternent : les plus grands ont cours le matin et les plus petits l’après-midi.





Dans chaque classe, on est évidemment plus proche de la surpopulation que de la désertification. Les plus petites classes comptent facilement 50 à 60 élèves. Cela a tendance à diminuer avec l’âge : plus on monte en « grade » et moins il y a d’élèves, puisque – comme expliqué plus haut – ils arrêtent l’école généralement faute de moyens ou parce que les garçons commencent à travailler… ou encore parce les filles à partir de 13 ou 14 ans commencent à être mariées et tomber enceintes (je ferai un billet dédié sur le sujet de l’éducation des filles, c’est lunaire).

C’est assez dingue de voir le peu de choses qu’ils ont et la manière dont se passent les cours. Ils sont tous en uniforme (plus ou moins en bon état) et tongs. S’ils arrivent sans s’être peigné les cheveux, la directrice de l’école les met en « quarantaine » dans un coin le temps qu’ils se passent mutuellement un peigne dans les cheveux. S’ils arrivent en retard, un prof sort et leur tape les fesses avec un bout de bois avant de les faire rentrer dans la classe (ce n’est officiellement plus autorisé depuis deux ans mais continue à se pratiquer).

Les élèves sont entassés autour des quelques tables et alternent des sessions assis par terre quand le prof leur fait une démonstration au tableau et des sessions plutôt aux tables quand ils font leurs exercices. Tout l’apprentissage passe par le tableau, puisqu’il n’y a ni livres, ni cartes, ni polycopiés évidemment. Par conséquent, le niveau de lecture et d’écriture est affligeant dans le pays. Il est fréquent que les élèves quittent l’école primaire sans savoir lire ou écrire leur prénom… L’école se fait en anglais, qui est la langue officielle. Mais le plus souvent les profs font un mix entre le dialecte local et l’anglais, ce qui est assez marrant à écouter.

Depuis cette année, les deux écoles font partie d’un programme d’aide à la lecture développé par le Zimbabwe appelé « Happy Readers », grâce auquel les élèves ont fait des progrès fulgurants en lecture depuis la rentrée (dans les classes où les profs en ont compris l’intérêt et le pratiquent régulièrement).
Il s’agit tout bêtement de livres d’apprentissage de la lecture adaptés niveau par niveau… mais le simple fait d’avoir de vrais livres avec des méthodologies ludiques pour apprendre à lire (au lieu de lire A,B,C ou répéter tous ensemble des mots écrits au tableau) et surtout d’avoir un livre pour deux élèves en moyenne change absolument tout (versus un ou deux pour la classe). Les profs et les élèves sont super motivés.





La fierté de Kariba South et Mrs Siatwiko : le cours d’informatique
A Kariba South, c’est carrément la grosse bamboula : ils ont réussi à financer cette année l’achat de deux ordinateurs avec l’aide de School Club Zambia qui leur a trouvé des sponsors. Il faut voir l’air enchanté de Mrs Siatwiko – la directrice de l’école, aussi appelée « The Iron Lady » par les gens du village car elle vient les pourchasser jusque chez eux quand leurs enfants ont un trop fort taux d’absentéisme ou ne se sont pas pointés à l’école depuis plusieurs jours – quand elle me parle de ces deux fameux ordinateurs.
Avec sa coupe à la Jackson 5, ses souliers vernis et son impeccable tenue (il faut savoir qu’ici tous les profs sont toujours sur leur 31, c’est trop rigolo de les voir flotter dans leurs costumes où on pourrait souvent en faire rentrer 3 comme eux), elle rayonne littéralement de fierté. Avec des trémolos dans sa voix de stentor, elle m’invite à visiter derechef son bureau où trônent les deux précieuses machines, enturbannées de tissus pour les protéger de la poussière.
Elle ôte religieusement leur protection aux deux écrans avant d’allumer devant mes yeux « ébahis » deux vieux machins tout droit sortis des années 80. Elle se retourne toutes les minutes pour être bien certaine que je suis aussi excitée qu’elle par le sujet. J’ai du mal à dissimuler un sourire quand l’un des écrans me replonge directement dans le souvenir de mes meilleures années Atari, avec les lettres en vert sur fond noir.

Toute frétillante, Mrs Siatwiko me propose solennellement de rester pour le cours d’informatique de la plus grande classe, supposé avoir lieu dans son bureau dans deux heures. Elle est fière comme un pape de me montrer le niveau de technologie avancée qu’ils ont atteint à Kariba South, et s’empresse d’aller échanger son heure de cours avec un autre prof, afin d’avancer l’heure du cours d’informatique pour être sûre que j’y assiste. Pour l’occasion, elle part même récupérer à son domicile (une des cinq maisons en dur du village, privilège accordé aux professeurs) son ordinateur portable personnel.
Cinq minutes plus tard, je vois débouler dans son minuscule bureau une meute bruyante et toute aussi frétillante qu’elle d’élèves surexcités à l’idée d’avoir leur cours de « technologie de l’information ». Agglutinés par groupe de 10 autour des trois écrans, ils alternent pour écrire chacun à leur tour une phrase (au mieux) ou un mot (pour les moins doués). Ils ont droit à deux passages chacun pendant toute la durée du cours.
Ca tape à un doigt à qui mieux mieux et je dois avouer qu’on est encore assez loin du niveau dactylo… mais c’est trop attendrissant de voir leurs yeux brillants et fascinés dépasser de l’écran sous la supervision de leur directrice. Pourtant, même Mrs Siatwiko est un peu à la ramasse et je la vois compulser discrètement ses antisèches sur les fonctions CTRL, ALT et SHIFT pour ne pas dire de bêtises aux élèves pendant qu’elle circule d’un ordi à l’autre pour les aider (elle-même tapant avec deux doigts).
C’est complètement fou de se dire qu’avec deux ordis pour 522 élèves, l’école de Kariba South fait figure de proue de la modernité dans tout le district de Sinazongwe ! En même temps, on peut comprendre que se doter de coûteux ordinateurs quand il y a 5 à 8 heures de coupure de courant par jour à certaines saisons ne soit pas forcément considéré comme une priorité par la plupart des écoles !
Comme je regrette de ne pas avoir pensé à embarquer le vieux portable qui dort chez moi depuis des lustres… (encore que ce n’aurait probablement pas été très judicieux de les embrouiller entre claviers AZERTY et QUERTY ☺).
Mais ça me fait peine tout de même de voir à quel point chez nous tout devient obsolète en quelques années alors qu’un clavier et un écran datant de Mathusalem peuvent ici ouvrir les perspectives d’avenir de centaines d’enfant. J’ai encore le souvenir cuisant, quand on a fermé Tudo Bom, d’avoir essayé de revendre tout notre matériel informatique chez les repreneurs des Grands Boulevards… si on en a tiré 100€ c’est bien un grand max. Comme je préfèrerais les savoir ici !!!
Un enjeu des écoles : développer une activité source de revenus
Il existe plusieurs types d’école en Zambie : gouvernementales, communautaires et privées. Les deux premières sont les plus nombreuses, sachant que le gouvernement s’implique de plus en plus dans les écoles communautaires (celles qui se sont montées à l’initiative de villages), en finançant le salaire d’un certain nombre des profs.
Mais les subsides arrivent de manière très sporadique et de toute façon le gouvernement ne paye qu’une partie des profs. C’est donc du ressort de l’école et du village de trouver des moyens de générer des revenus plus ou moins réguliers afin de payer les autres profs et la plupart des frais de fonctionnement de l’école. C’est un gros challenge, et dans beaucoup d’écoles, les profs sont payés avec un poulet à la fin du mois dans le meilleur des cas. Par conséquent, leur taux de turnover est très élevé, ce qui n’aide en rien à faire monter le niveau d’éducation dans le pays.
Souvent, les communautés et les écoles initient d’elles-mêmes des petites activités entrepreneuriales susceptibles de générer des revenus pour l’école (par exemple un poulailler, un jardin, un atelier de couture…). Mais très souvent, par manque de fonds, de savoir-faire et de suivi, ces activités échouent.
C’est donc la mission que s’est donnée School Club Zambia au départ : accompagner les initiatives entrepreneuriales de ces communautés et de ces écoles pour imaginer, financer, développer et gérer des petits business qui génèrent du revenu pour permettre à l’école d’être autonome financièrement en quelques années.
A Kariba South, ils ont ainsi ouvert un jardin organique où les villageois viennent s’approvisionner et un atelier de couture qui prend les commandes d’uniformes notamment de plusieurs écoles à la ronde. A Chisy ils construisent un atelier de menuiserie. Et à Lusaka ils ont depuis longtemps un poulailler et sont entrain d’ouvrir un café Internet.

En plus de générer des revenus, ces activités permettent d’apprendre aux enfants des savoir-faire concrets. Chaque semaine a ainsi lieu un atelier du « Young Farmers Club » et du « Young Tailors Club », qui accueillent chacun 25 élèves désireux d’apprendre ces métiers. Et tous les jours, un grand nombre des élèves du matin passent une partie de l’après-midi à aller chercher de l’eau au puit unique du village pour arroser les légumes du jardin de l’école.




Quand tu es sur place, ça peut paraître totalement dérisoire de voir toute cette énergie mise en oeuvre pour d’aussi petits projets, en même temps c’est vraiment très long de mettre en place ces choses, d’impliquer les écoles et les gens du village, d’accoucher d’un business plan, puis trouver les fonds pour mettre en place les projets, les faire vivre etc.
C’est d’autant plus nécessaire qu’à part la pêche et quelques fermes (comme la ferme de crocodile où nous sommes hébergés), il y a vraiment peu de travail pour les habitants dans le coin. Et la quantité de poisson ne cessant de baisser, ce n’est clairement pas une option pour tous ces gamins à terme ! Leur apprendre d’autres choses est donc une manière de leur ouvrir l’univers des possibles.
Ca paraît difficile à croire, mais les habitants manquent à ce point de savoir-faire que même planter un jardin pour la subsistance de la famille se révèle généralement un désastre. Et c’est maintenant les enfants du Young Farmers Club qui, de retour chez eux, montrent à leurs parents comment faire et permettent ainsi de générer des vivres et un petit revenu complémentaire pour la famille.
Accessoirement, occuper les enfants l’après-midi est aussi un bon moyen de ne pas les voir traîner sur la place du village et subir de « mauvaises influences » (ce n’est pas moi qui le dit, ce sont les habitants). Il y a de sévères problèmes d’alcool, de violences sexuelles et de drogue ici, comme dans beaucoup de zones rurales. Comme c’est très éloigné de tout et qu’il n’y aucun service de police ou quoique ce soit, chacun peut faire le cador et faire ses petites affaires comme bon lui semble.




Si ça vous intéresse, je pensais faire un billet composé de portraits de villageois qui expliquent bien toutes ces problématiques. J’aimerais vous parler de Mr Mweshi notamment, un pêcheur du village très respecté, dont l’histoire est très emblématique. C’est un monsieur très digne et je le trouve hyper touchant, même si pour le moment il me mène un peu en bateau (c‘est le cas de le dire) : il fait mine de ne pas se rappeler qu’il a promis de m’emmener en expédition avec lui lorsqu’il part poser ses filets. Accessoirement, c’est le papa de Dorcas, une des élèves auxquelles je me suis le plus attachée à l’école.

J’attends le vote du public pour décider ☺ En attendant, je repars monter mon film. Déjà deux minutes environ de finalisées, youhouuuuu !!!
20 réponses
Bien sur qu’on veut avoir le portrait de Mr Mweshi et de Dorcas! Bravo Raph, c’est top.
Merci mon Panaf. “A voté” donc, comme dirait l’autre 🙂
Salut Raphaelle, super article très intéressant, un bol d’air pour commencer la journée ! Je vote aussi pour le portrait de Mr Mweshi ! Bon voygae
Merci Fred ! Ravie de savoir que ca contribue à donner un brin de fraîcheur à ta journée… d’autant plus que si j’ai bien compris c’est canicule en France 🙂 je vais essayer de monter une petite interview video de mweshi alors !!!
C’est très émouvant, le continent africain va se développer, c’est sûr, et je me pose plein de questions, mais ils vont s’en sortir, rien ne les arrêtera, l’éducation est un droit fondamental. Merci beaucoup.
Incontestablement, un bel article Raphaëlle, magnifiquement illustré par de belles photos.
Vivement la suite de tes aventures…et bon courage pour le montage de ton film….
Merci Françoise, je crois que tu es avec Nathalie dans conteste l’une de mes plus fidèles lectrices 🙂 Merci pour vos longs feed-backs et nombreux encouragements… Et je te raconterai évidemment les péripéties du montage (à commencer par une bibliothèque corrompue dès le 3e jour sous Final Cut). Grrrrrrr.
Je peux voter plusieurs fois ? 😉 Si oui, je vote autant de fois que je peux pour que tu écrives un article sur M. Mweshi 😉 Bravo déjà pour celui-ci ! Un vrai travail d’enquête. J’en ai appris beaucoup grâce à toi ! Et l’adéquation texte/image est parfaite 🙂 Hâte de lire le prochain 🙂
Merci Raph pour toutes ces informations très précieuses – je suis impressionnée que tu aies déjà compris la structure du système scolaire en si peu de temps!
Moi je vote pour que M. Mweshi fasse un portrait de toi!
Keep up the good work!
Je me regale de tes posts sur la Zambie Raf! Tres bonne idée les portraits de locaux. Bises.
Génial, j’adore tes récits. Je ne vote pour rien car je me régale de te lire! Bisous
Merci Pat ! Et moi je me régale d’écrire toutes ces histoires, alors tant mieux ! Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes on dirait 🙂
Oh oui des portraits !
Désolée Raph, pas super à l’aise avec wordpress.com où il faut faire toute une inscription pour te mettre un petit mot d’appréciation (mais peut-être qu’il y avait plus simple, pas trouvé). Tu me fais bien voyager, et tu décris une situation scolaire bien pire que celle que j’avais vue à Yaoundé (Cameroun) il y a … 40 ans!!! C’est vrai que ces enfants et tes photos sont craquants et aussi très justes, que ces efforts nous rappellent à quel point nous avons été et sommes absolument privilégiés… Je t’embrasse et vote aussi pour une continuation des portraits! Olga
Flûte alors, tu es la deuxième à me dire qu’il est compliqué de s’inscrire alors qu’il suffit normalement de rentrer ton adresse email. Maintenant que je suis arrivée au Malawi et vais me poser un peu plus, je vais essayer de regarder quel est le souci. En tout cas, merci d’avoir affronté les méandres de la technologie pour me laisser tes commentaires. En revanche, pas très gloups de se dire qu’il y a 40 ans au Cameroun c’était à ce niveau-là. Ca confirme ce que tout le monde me dit ici en Zambie et au Malawi : le niveau d’éducation a baissé de manière dramatique en une génération.
Hello Raph,
Avec délicatesse, précision et humour aussi, tu sais subtilement retranscrire ce que tu vois et ressens 🙂
On vit de l’intérieur ton immersion/intégration. Tes posts se dévorent.
Mille et uns mercis de le partager ainsi.
Bises
waouh tu continues à nous enchanter !!! de plus en plus belles tes photos! elles sont dingues à la fois belle en couleur mais forte en émotion ! évidemment moi aussi très envie de lire les portraits de mr Mweshi et ta nouvelle cop’s Dorcas et tous les autres encore ! une régalade ! bravo et d’ailleurs Héloïse mon ainée à qui j’ai montré ton blog va te suivre elle adore … aussi !
continue à t’éclater et à nous en faire profiter ! on pensera à toi on part ce matin tous les 5 en voilier faire les iles anglo saxonnes moins chaud que toi mais canon aussi ! à très vite !
Interesting…
Dans l’état d’esprit très entrepreneurial comme tu les aimes (pas du tout de l’assistanat ou de la charité mal ordonnée) + portrait des vieux blancs d’Afrique, si tu fais un article/portrait sur la ferme de crocodiles, je suis ton 1er lecteur!
C’est prévu de faire un article sur la ferme de crocodiles et un sur les “vieux blancs” d’Afrique (vieille ou jeune génération).