Ca fait longtemps que je vous délaisse…
Mea culpa pour ce long silence sur les ondes… Ce n’est pourtant pas faute d’avoir pensé à vous ! J’avais même plusieurs posts sur Naples et la côte amalfitaine quasiment finis avant de quitter Paris… mais leur publication sera pour plus tard, j’en ai peur. Mon emploi du temps ces dernières semaines a été bien chargé entre une mission de conseil à finaliser et les préparatifs de mon voyage africain dont la durée reste indéterminée (pour rappel, je suis partie avec un aller simple, héhéhé).
Et pour mon plus grand bonheur, je n’ai pas arrêté depuis mon arrivée en Zambie il y a presque quinze jours. Dès le début, j’ai visité tous les lieux et écoles avec lesquels l’association pour laquelle je suis venue tourner un petit film travaille, rencontré plein de monde (élèves, profs, villageois, européens nés ici…), et posé des tonnes de questions pour comprendre un peu les lieux, la culture, les enjeux, les problèmes d’éducation et de vie en général.
Il va sans dire aussi que l’accès à Internet est assez limité. Après deux semaines ici, j’en suis toujours à essayer de comprendre comment fonctionnent les abonnements téléphone / internet, puisque comme partout en Afrique, tout passe par les portables. En vivant en Europe, on en oublie la chance qu’on a d’avoir un accès illimité au téléphone et surtout au “world wide web ». Ici cela fonctionne selon le volume de données que tu transmets / reçois… On remise donc assez vite au placard Facebook et autres sites remplis d’images et bannières pub !
Mais j’ai trop envie de partager avec vous mes premières impressions et aventures zambiennes, alors tant pis si mon crédit doit y passer.
Passage éclair à Livingstone
Je suis arrivée à Livingstone au terme de 4 avions (de plus en plus riquiquis) et de 20 heures de vol, en me demandant à chaque fois si je n’avais pas fait fausse route et pris un vol en partance pour l’Asie plutôt que pour l’Afrique ! En effet, à l’embarquement à Addis Abada vers le Zimbabwe puis à Harare vers la Zambie, je dominais d’une tête la plupart de mes compagnons de voyage, essentiellement chinois et non africains ou européens. Je savais que les chinois investissaient massivement en Afrique et étaient nombreux à travailler sur le continent au détriment des emplois locaux… mais j’étais loin d’imaginer que j’aurais l’impression d’être à une porte d’embarquement à Shanghai !!! Pour la plupart ouvriers, certains n’ont pas quitté leur casque bleu de travail durant les 6 heures de vol ! Mythique.
Située à quelques kilomètres seulement du Zimbabwe, Livingstone est une assez grande ville dans le Sud-Ouest de la Zambie. Ceci est assez relatif quand on sait que le pays compte environ 14 millions d’habitants – dont 6 millions à Lusaka la capitale et plusieurs autres millions dans la Copperbelt, la région des mines de cuivre – mais le devient moins si l’on considère Livingstone comme le point d’accès aux fameuses chutes Victoria à 6 kms à peine de la ville, alors même que les touristes passent en moyenne seulement 4 jours en Zambie, essentiellement pour voir les susnommées chutes. C’est bien dommage car la Zambie offre vraisemblablement un nombre de surprises assez incroyable, mais il est vrai que tout est très difficile d’accès et le tourisme cher du fait d’infrastructures peu développées, le gouvernement n’ayant encore rien fait pour le promouvoir.
Première grosse surprise pour moi en traversant Livingstone : les voitures ici sont tout à fait modernes, alors que je m’attendais aux vieux débris croulants et autres taxis-brousse Tata comme à Madagascar. Elles sont directement importées du Japon, car cela revient moins cher que de les acheter localement : il faut compter environ 25 000 Kuachas pour une berline (environ 3 000 euros). A rapporter toutefois aux salaires généralement bien peu élevés (100E en moyenne pour un employé dans un magasin ou une ferme, 250E pour un chauffeur, 350E pour un instituteur, 500 à 800E pour un policier généralement véreux… oups pardon, je n’ai rien dit) et à un taux de travail salarié extrêmement bas (80% des habitants travaillent de manière informelle).
Autre surprise : je vois plus de supermarchés SPAR et Shoprite que de petits marchés locaux. Les mastodontes de la grande distribution Sud Africaine semblent être passés par là et avoir largement modifié les habitudes de consommation. Certains locaux m’ont dit ensuite qu’il y a seulement 7 ans, il n’y avait qu’un seul supermarché dans la ville, achalandé avec 10 produits maximum, généralement rongés par les cafards et où il fallait faire une à deux heure de queue aux caisses. Quel changement en moins d’une décennie ! En-dehors des grandes villes en revanche, on ne trouve quasiment rien à acheter, y compris en matière de fruits et légumes qui sont une rareté.
En route pour le lac Kariba
Après une courte nuit à Livingstone au Jollyboys, un hôtel de backpackers majoritairement anglais autant avinés au gin tonic qu’à la bière, me voilà repartie pour 5 heures de route afin de rejoindre la province de Sinazongwe et plus précisément Kariba South au bord du lac Kariba, un des plus grands lacs artificiels d’Afrique lié à la construction d’un immense barrage qui s’est achevé peu de temps avant l’indépendance du pays proclamée en 1964. Franck, le chauffeur attitré de ce coin reculé qui connaît toutes les pistes mènant à cette partie du lac, a ainsi largement le temps de me dévoiler un paquet d’informations sur sa famille et son pays, tout en conspuant au passage le gouvernement qui ne fait rien pour son peuple (« They don’t hear their people cry » me dit-il). Pendant ce temps, j’absorbe autant d’images, informations et couleurs que possible, tout en subissant patiemment sa playlist intégralement composée de chants de messe à tendance gospel.
Les zambiens sont très pratiquants et fréquentent au bas mot 2 à 3 fois par semaine leur paroisse. Franck me pose d’ailleurs très clairement la question dès la première demi-heure du trajet : « What church do you worship? ». Les églises évangélistes pullulent, avec des noms plus tarabiscotés les uns que les autres (par exemple : “In time message believers”). Cela n’empêche pas certains habitants d’avoir plusieurs femmes : vraisemblablement, c’est compatible avec la religion 🙂 En revanche, on ne fait pas vivre les différentes femmes sous le même toit, le chef de famille leur construit une hutte chacune.
Autre détail intéressant : tout le monde porte deux prénoms, un prénom local et un prénom à consonance anglaise, souvent assez rigolo et imagé du genre « Saviour », « Clever », « Accent », « Sunny », « Sunday » etc. Au moins, c’est facile à retenir. D’ailleurs, je ne sais si je dois être flattée, mais Franck (de son prénom anglais) m’a demandé l’autorisation de donner comme second prénom à sa fille « Rapha ». Perso, je suis assez fière de me dire que je vais laisser une petite trace de moi dans le pays ! D’autant plus que Franck n’a que deux enfants (et une seule femme :)), contrairement à la grande majorité des gens ici qui en ont plutôt 5 à 7 en moyenne. La personne avec qui je passe le plus de temps depuis mon arrivée d’ailleurs est Sunny, le chef de projet local de School Club Zambia, un garçon de 27 ans installé à Kariba South depuis quelques mois pour coordonner pas mal de choses dans les différents villages avec lesquels travaille l’association.
Le pays compte pas moins de 73 dialectes, dont les trois principaux sont le Tonga (parlé dans la région où je suis), le Bemba (plutôt à l’ouest) et le Lozi (dans la région de Lusaka). Les habitants se comprennent assez facilement les uns les autres et la plupart connaissent les bases de plusieurs dialectes. En quelques jours, j’ai réussi à retenir quelques rudiments de Tonga pour ne pas avoir l’air d’une grosse malpropre quand je croise les gens du village qui me souhaitent la bienvenue et me demandent comment je vais. C’est assez rigolo d’ailleurs, car où que tu passes, les enfants te demandent « How are you ?» question de te montrer qu’ils savent parler anglais et d’épater un peu la galerie. Mais généralement ça ne va pas plus loin et c’est la déconvenue totale, travestie en immenses éclats de rires, quand tu leur réponds autre chose que « Fine, how are you ?». Cela dit, je fais la maline mais j’ai l’air tout aussi cruche quand les villageois sortent des 10 mots que j’ai retenu en Tonga, notamment un enchaînement de salutations un peu technique où il ne faut pas s’emmêler les pinceaux, selon que tu es le premier ou le second à dégainer ton bonjour : “Mwabuka” (prononcer “mouabouka” = bonjour) / “Mwabuka buti ?“(“mouabouka boutsi”) ? / “Kabotu” (ça va bien). Dans la série “Le Tonga pour les Nuls”, il y a aussi : “Twalumba” (Merci) ou “Twainka” (au revoir) évidemment.
Chez les adultes, le niveau d’anglais est assez disparate – particulièrement dans les zones rurales – mais certains parlent plutôt très bien l’anglais, malgré un accent à couper au couteau auquel je commence seulement à me faire. Sans parler de l’accent épouvantable à tendance Afrikaner de certains Blancs originaires d’ici, généralement d’authentiques « bushmen » et « farmers ». Ca me demande une grande capacité de concentration que d’essayer de comprendre en permanence tout ce petit monde. Et comme souvent quand je suis en immersion dans un environnement anglophone, je me suis surprise dès le troisième jour à me parler intérieurement et réfléchir en anglais. Heureusement Lois et Vicky avec lesquelles je passe beaucoup de temps ont un pur accent de London, donc je me raccroche aux branches pour ne pas virer fille du bush !
Installation à Kariba South, province de Sinazongwe
School Club Zambia, l’association pour laquelle je viens tourner un film, est installée dans (ou plus exactement à 5 minutes de marche de) Kariba South, un village rural très reculé de plus de 1000 habitants (dont près de la moitié d’enfants) au bord du lac Kariba. Il y a 40 ans, il n’y avait rien ici, mais le village s’est développé autour de la pêche et surtout du travail fourni par Zongwe et Maaze, deux « farms » (comme ils disent ici) mises en place par deux frères d’origine anglaise dont les quatre dernières générations sont nées en Afrique.
Tombés amoureux de l’endroit il y a quatre décennies et y voyant des opportunités de business, ils ont contribué à tout développer dans le coin, en faisant venir l’eau, l’électricité et en traçant la piste qui mène à ce qui est aujourd’hui le village. D’ailleurs, la piste longe le village et se termine littéralement à la barrière qui marque tout droit l’entrée de Maaze et à gauche celle de Zongwe. L’un des frères a développé une grosse entreprise liée à la pêche. L’autre une ferme qui élève 70 000 crocodiles pour en commercialiser la peau et la viande. J’ai d’ailleurs goûté mes premières brochettes de crocodile il y a quelques jours, franchement fameux, une sorte de mix entre poisson et poulet.
C’est dans le village de Kariba South que se situe l’école primaire avec laquelle l’asso bosse principalement (l’autre se situe à Chisyabulungu à 20 minutes en voiture… et la 3e à Lusaka la capitale, où j’irai fin juillet). Nous sommes installées physiquement (logement & bureau) sur le terrain de la ferme de crocodiles. Lois, la fondatrice de l’association installée en Zambie depuis 8 ans, vit dans une petite maison avec Muphtau, son chéri anglo-nigérian né au Nigéria et élevé en Zambie, qui est accessoirement un des trois managers de Zongwe (la ferme de croco, si vous avez tout suivi). Vicky et Kristina, les deux volontaires qui travaillent pour School Club, sont installées dans un mini bloc à deux pas du bureau. Et moi je suis un peu plus loin au bord du lac, dans un lodge disposant de quelques cahutes et chalets qui appartient à la crocodile farm et accueille de temps à autre des touristes. Il y a même une petite piscine où je n’ai pas eu le temps de faire trempette…
Ils ont failli fermer le lodge cette année par manque de visiteurs, mais ont pris la décision de rouvrir début juillet…. tant mieux pour moi, car la petite maison à côté de chez Lois où je devais être installée est en plein dégât des eaux. Et je dois avouer que l’endroit où se situe le lodge est une pure merveille, d’autant qu’en-dehors de moi, du gardien et du jardinier, il n’y a absolument personne. Pour mon plus grand bonheur, je dispose donc des lieux intégralement, même si le soir quand il faut nuit noire il peut m’arriver de me sentir un peu seule au monde (enfin je dis ça mais il y a la vie animale, et là on peut dire que je me sens beaucoup moins seule cf plus bas). J’ai une chambre-dortoir pour moi toute seule et une grande cuisine équipée à disposition dans le lodge… Lois m’a gentiment prêté son VTT car je fais des aller-retours sans arrêt au village et à force ça fait une trotte dans la journée et un paquet de temps perdu. Quand je ne suis pas au village, à l’école ou ailleurs entrain de tourner, j’ai installé mon « bureau de jour » dans la cahute qui faisait office de restaurant avant, avec une grande terrasse en bois surplombant le lac. Et mon « bureau de nuit » (concrètement, à partir de 18h30 il faut nuit noire) dans la cuisine, entre les poêles et autres gazinières.
Les journées commencent très tôt (entre 5h30 et 7h du matin pour moi, pour des raisons de lumière) et se terminent normalement tout aussi tôt : la plupart des gens sont au lit dès 20h, mais je n’ai pas encore réussi à prendre le rythme car je passe les soirées à télécharger, trier et dérusher les images prises pendant la journée. Il faut dire que j’ai la chance d’avoir de l’électricité presque tout le temps dans le lodge, contrairement au village et au reste du pays qui vit avec des coupures de courant de 8h par jour en ce moment (versus 5 normalement), car la saison des pluies a été mauvaise et n’a pas permis d’engendrer autant d’énergie que les autres années via le grand barrage sur le lac.
Un vrai paradis animalier
Techniquement donc, je dors à une centaine de mètres seulement de 70 000 crocodiles d’élevage. C’est loin d’être la seule présence animale dans la ferme, qui se révèle être un vrai petit paradis animalier dont je ne me lasse pas. Le jour – et encore plus souvent la nuit – je me retrouve régulièrement nez à nez avec des antilopes, des zèbres et autres bestioles bizarres (notamment l’espèce de mini-rhino comme dans le Roi Lion dont le nom m’échappe complètement).
Des autruches gigantesques se baladent en liberté, mais on les évite soigneusement car elles ne sont pas très commodes. Il y a aussi plein de singes et d’oiseaux. Je n’ai pas encore vu d’hippo… mais j’entends tous les soirs leurs souffles (ou plutôt leurs mugissements) en provenance du lac.
Mes deux principaux ennemis à la ferme sont Ponga et Teddy, deux chèvres totalement débiles (en même temps, si une chèvre était intelligente, ça fait longtemps que ça se saurait) qui passent la majorité de leur temps dans le lodge et sont de véritables avaleurs sur patte. Si tu as le malheur de laisser n’importe quelle porte ouverte, elles font leur quatre heure de tout ce qui leur tombe sous la dent, y compris évidemment ce qui ne se mange pas (papier toilette, mégots, câbles en tous genres).
En ce moment, c’est l’hiver et la saison sèche. La température est très sympa en journée (25-28°) mais chute sévèrement la nuit (jusqu’à 7-8° à Livingstone, au bord du lac heureusement il fait beaucoup plus doux). Le niveau du lac est très bas (il varie de plus ou moins 10 mètres de profondeur selon la saison), découvrant de longues langues de terre à sec au milieu où viennent paître des animaux. Le coucher du soleil est à couper le souffle, avec en toile de fond les montagnes du Zimbabwe de l’autre côté de cette vaste étendue d’eau si calme. Il ne faut toutefois pas s’y tromper et songer aller y faire trempette, aussi alléchant soit-il, pour cause de prolifération de crocodiles. Il y a quelques mois à peine, un enfant du village est mort ainsi en jouant au bord du lac.
Hier en fin d’après-midi, Shennay (la fille des proprios de Zongwe) nous a emmené en bateau faire un tour sur le lac et les îles avoisinantes. C’était magique. Nous avons eu notamment la chance de tomber sur deux éléphants qui viennent régulièrement à cette saison depuis le Zimbabwe, en nageant dans le lac et s’arrêtant dans différentes îles pour faire le plein de vivres (ils passent 20h de leur journée à manger, forcément, faut les nourrir ces petites bêtes). Nous avons vu de près également une bande de rhinos qui faisaient trempette. Et plein d’autres animaux dont je serais évidemment incapable de nommer autrement qu’en anglais (pauvre fille des villes que je suis).
J’espère visiter la ferme de crocodiles bientôt en compagnie de Paul pour pouvoir vous en dire plus sur ces adorables bestioles et leur élevage. Paul est le responsable scientifique des lieux et il est (entre autres) garant du bien-être des crocos. Car figurez-vous que c’est une espèce extrêmement sensible au stress ! Il est donc indispensable pour avoir de belles peaux de leur garantir de grandir dans un environnement serein.
A plus tard pour la suite des aventures. J’ai des tonnes de trucs à vous raconter encore évidemment. Mais plutôt que de vous fatiguer avec un très long post, je vais répartir tout ça en plusieurs articles que je mettrai en ligne au fur et à mesure, notamment sur la vie au village et à l’école. A très vite donc !
16 réponses
canon !!!! tes photos sont magnifiques dommage que certaines (les fichiers joints ne soient pas visibles ! )
à très vite pour la suite !!!!
Voui voui voui, merci de me le signaler, internet est tellement m…que que le crédit a expiré en plein chargement de la page… je vais essayer d’y remédier dès ce soir 🙂
Formidable ! Ça fait rêver et donne envie de sortir de nos vies !
J’ai savouré de te lire, de regarder tes photos si belles..j’avais l’impression d’entendre ta voix me raconter tout cela… C’est magique!!!je t’embrasse fort, Rapha
Rio merci Christelle, je vais rougir attention (heureusement ça ne transparaît pas sur l’écran). La suite très vite !
Reportage super! Advise you continue to drink <> avec des Chloroquine chasers (ou ‘pousse(s)-cafe'(s), autrement dit)….
Hey Craig, thanks a lot for reading me in French, that’s awesome. Actually I have plenty of Chloroquine but never used them yet. Should I try your advice : from what I understand you mix it with booze???? Did I understand correctly ? I am a bit afraid of the effects, though 🙂
Helas, Raphaelle: c’etait une blague. Je ne suis pas medecin, mais je ne pense pas que alcohol et antimalarials soit considerees des bonnes amis! Bonne continuation, et continue tes <> stp!!!
Je ne suis pas sûre non plus que ce soit une formule magique. Si j’essaye je te dis, promis 🙂
Mais quelle lumière! Magique… Hâte d’en lire plus… Parfums, cuisine, coutumes… Déjà accro à tes histoires 😉
Merci Mimsy…. encore un commentaire qui me donne une bonne raison de me remettre à la “tâche” ce week-end, j’ai trop de trucs à raconter 🙂 Mais je bosse 12h par jour sur le film we compris depuis mon arrivée (à tel point que je suis même tombée malade). Ca me laisse peu de temps libre pour le moment, mais je vais faire le max, promis.
Merci mon raton continues à nous faire voyager ça fait du bien
Chouette ton récit des réalités africaines!
Merci mon JG, venant de quelqu’un qui habite en Afrique, je le prends comme un compliment alors 🙂 Comment se passe l’installation au Kenya ?