Qu’est-ce qui permet réellement d’améliorer sa qualité de vie ? Tu penses peut-être qu’une meilleure qualité de vie dépend de facteurs extérieurs (santé, argent, travail, relations…). En vérité, la réponse est tout à fait différente et va peut-être te surprendre.
Qu’est-ce qui contrôle réellement la qualité de ta vie ?
D’après Tony Robbins, un des “gurus” du développement personnel américain, il y a deux compétences nécessaires pour améliorer sa qualité de vie :
- La “science de la réussite” c’est-à-dire notre capacité à progresser et avancer.
En tant qu’êtres humains, nous avons été programmés pour aller de l’avant et nous avons envie d’être fier de nous ! J’ai déjà parlé de l’importance de se mettre en mouvement et de faire des petits pas dans mon article La stratégie #1 à adopter quand on veut changer quelque chose dans sa vie.
Réussite, mouvement, accomplissement, progrès, changement… autant de choses qui nous font sentir vivants ! Les gens heureux, quelles que soient les souffrances et les difficultés dans leur vie, ont trouvé comment progresser quand-même.
- L’art de l’épanouissement, c’est-à-dire aimer sa vie telle qu’elle est.
En la matière, pratiquer la gratitude est probablement un excellent endroit où commencer, si tu ne sais pas comment faire pour aimer ta vie telle qu’elle est.
C’est le développement ET l’association de ces deux compétences qui permet de te créer une meilleure qualité de vie.
Un petit exercice pour bien commencer
Est-ce que cela t’arrive souvent de te dire : “Je suis / je fais comme ça, c’est plus fort que moi”. Ou encore “Je ne peux pas changer” (voire : “Il est trop tard pour changer”). Ou “Ma vie irait tellement mieux si (les autres, les circonstances, le monde, le gouvernement… je te laisse les nommer) changaient”. Un peu comme s’il y avait des forces surnaturelles au-dessus de toi qui t’empêchent de faire ce que tu voudrais faire.
Commençons par un court exercice, veux-tu ? Prend un instant pour réfléchir à la raison pour laquelle tu n’y es pas forcément arrivé.e jusqu’à maintenant. Répond, par écrit si possible, à la question suivante :
Qu’est-ce qui t’a empêché d’avoir cette qualité de vie jusqu’à présent (c’est-à-dire : la meilleure qualité de vie à laquelle tu aspires) ?
Maintenant que tu as répondu.e à la question, je t’invite à ouvrir grand tes oreilles (ou en l’occurence, tes yeux) :
Ce qui contrôle la qualité de ta vie, ce n’est pas une question de circonstances… mais ce que tu décides d’en faire, ce sur quoi tu vas décider de te concentrer.
Cette notion est fondamentale : une meilleure qualité de vie vient de ce sur quoi tu DÉCIDES de porter ton attention ET que tu peux CONTRÔLER.
Qui détient la télécommande à émotions ?
Si tu es heureux.se seulement quand toutes les circonstances sont réunies et que tu n’éprouves aucune frustration… eh bien, ça risque de ne pas se produire bien souvent 🙁
Je voudrais maintenant que tu t’arrêtes de lire un instant et regarde à nouveau tes réponses à la question : “Qu’est ce qui t’a empêché d’avoir cette qualité de vie jusqu’à présent ?”
Si ce sont des choses extérieures, je t’encourage à réfléchir, parce que les circonstances extérieures n’ont AUCUNE influence sur la destination que tu peux atteindre dans ta vie.
Il est inutile de vouloir changer les autres ou de penser que ta vie extraordinaire va commencer le jour où de meilleures circonstances extérieures seront réunies.
Le changement ne peut venir que de toi et de l’intérieur . C’est toi qui est aux manettes, tu détiens la télécommande de tes émotions !
Ne te méprends pas : je ne cherche surtout pas à te culpabiliser, mais juste à te faire prendre conscience de deux bonnes nouvelles :
- le changement ne peut venir que de toi… donc pas besoin d’attendre la Saint Glin Glin, que “toutes les circonstances soient réunies” ou que les autres autour de toi changent pour pouvoir enfin être heureux.se…
- et il y a plein de façons de (re)prendre le contrôle de la télécommande.
L’importance de ce sur quoi je décide de me concentrer
À ce stade une première bonne question à se poser, c’est : est-ce que je vais me concentrer sur quelque chose que je ne peux pas contrôler (c’est à dire les autres, les circonstances, le passé, l’avenir), ou est-ce que je vais me concentrer sur quelque chose que je peux contrôler, c’est-à-dire ma seule personne ?
À toi de décider ! Mais c’est si tu commences à te concentrer sur toi – et seulement sur toi – que tu peux créer du changement dans ta vie.
Et c’est absolument CRUCIAL : rendre les autres responsables de comment tu te sens, c’est une totale déresponsabilisation et perte de contrôle !!! C’est un peu comme donner les clés de ton trésor personnel à quelqu’un d’autre.
La première chose qu’on peut contrôler : nos pensées
Pour créer du changement dans notre vie, il est essentiel de se concentrer sur des choses que nous pouvons contrôler… et nos pensées en font partie.
Cultiver des pensées qui nous servent, cela paraît plus logique A PRIORI que de cultiver des pensées qui nous desservent n’est-ce-pas ? Et pourtant, c’est bien loin d’être ce que nous faisons au quotidien.
Ça tourne en boucle là-dedans !!!
Tu l’ignores peut-être, mais :
- Environ 40 000 pensées par jour nous passent par la tête : certains disent 20 000, d’autres jusqu’à 70 000, donc je fais une sorte de moyenne… quoiqu’il en soit ça fait un paquet de choses qui nous trottent dans la tête ;
- 80% à 90% de ces pensées seraient négatives ;
- Et 90% d’entre elles seraient les mêmes que celles de la veille. En gros, on ne fait que ressasser : pas besoin d’attendre d’avoir 90 ans pour que ça tourne en rond là-haut donc… gloups.
Alors l’idée de cet article c’est de t’aider :
- d’abord à prendre conscience que ça tourne en boucle dans ton cerveau ;
- ensuite à prendre conscience de ce qui tourne en boucle dans ton cerveau ;
- puis à comprendre que tes pensées créent ta réalité ;
- et d’accepter ensuite de prendre la responsabilité de tes pensées pour prendre la responsabilité de la réalité que tu veux créer pour toi,
Je ne te promet pas ici de sortir ma baguette magique pour taper sur le berceau de ton cerveau et d’un coup d’un seul en voir jaillir uniquement des pensées merveilleuses… c’est un peu plus complexe que cela, tu t’en doutes.
Mais je voudrais au moins te sensibiliser à cette idée et te donner quelques clés peut-être pour commencer à faire différemment.
Le seul facteur déterminant, c’est toi !
Je l’ai déjà dit, mais si tu te concentres sur les circonstances (les autres, le passé), par la force des choses tu te concentres sur des choses impossibles à contrôler. La seule chose que tu peux contrôler, c’est toi.
Et ce n’est pas ce qui t’arrive, mais ce que tu en fais, qui crée la différence dans ta vie. Pour que les choses changent, il faut que tu changes… ou plus exactement que tu maîtrises tes pensées.
D’autres l’ont d’ailleurs dit mieux que moi, notamment :
“Notre vie est ce que nos pensées en font”, Marc Aurèle
“Nous ne sommes pas responsables de ce qui nous arrive, mais nous sommes responsables de ce que nous en faisons”, Jacques Salomé
As-tu déjà entendu parler du biais de confirmation ?
Le biais de confirmation, c’est la tendance instinctive de l’esprit humain à rechercher en priorité les informations qui confirment sa manière de penser, et à négliger tout ce qui pourrait la remettre en cause.
Dit d’une manière un peu différente pour être sûre que cela rentre bien : du fait de ce biais de confirmation, on ignore – consciemment ou inconsciemment – les informations qui remettent en question nos convictions existantes. On cherche – et trouve – les éléments qui viennent conforter ce qu’on sait déjà.
Ainsi, si on lui pose de mauvaises questions, notre cerveau va spontanément aller chercher des preuves et réponses qui vont confirmer de mauvaises croyances.
À l’inverse, poser de bonnes questions à notre cerveau, c’est ouvrir ce que j’appelle le “radar à bonnes réponses”. C’est missionner notre cerveau pour aller rechercher et inventer des façons d’avancer !
Se poser de bonnes questions pour obtenir de bonnes réponses
Se poser de “mauvaises” questions, cela arrive très souvent, sans même en avoir conscience généralement. Mais on peut commencer à en être conscient.e, à les identifier pour peu à peu à les remplacer par de “bonnes” questions.
Des questions qui donnent à ton cerveau des raisons d’aller chercher des réponses qui te servent plutôt que le contraire.
Concrètement, après une phase d’observation, tu peux essayer de remplacer des pensées qui te desservent par des pensées qui donnent à ton cerveau des raisons d’avancer plutôt que de faire du sur-place, voire carrément marche arrière. Attention, je le répète : je n’ai pas dit que ce serait facile, j’ai juste dit que c’était possible 🙂
Je parle tout le temps de l’importance de faire le tout premier premier pas de côté pour voir la situation sous un angle un peu différent. Et beh c’est tout à fait le but d’une bonne question : faire un pas de côté pour laisser à ton cerveau l’opportunité de voir les choses sous un autre angle.
Incorporer de nouvelles croyances
Au lieu d’incorporer une croyance limitante, une bonne question incorpore une croyance neutre ou favorable qui pointe du doigt les endroits où l’on peut agir pour faire changer la situation.
Une bonne question élargit la perspective et ouvre le champ des possibles, que le cerveau va aller explorer.
Ces questions te permettront d’obtenir la clarté sur les étapes de ton chemin, vers la vie choisie extraordinaire qui te ressemble.
Passer à l’action nécessite une première phase d’introspection :
Qu’est-ce qu’il faut que je fasse pour… ?
Comment est-ce que je peux m’assurer que… ?
De quoi ai-je besoin pour… ?
Qu’est-ce qu’il faut que je mette en place pour… ?
À qui est-ce que je vais demander de l’aide pour… ?
???? ???? ???? Au sujet des croyances, je t’invite d’ailleurs à passer mon test rapide et gratuit “Quelle est ta plus grande croyance limitante” pour identifier la croyance limitante principale qui te coupe les ailes et te retient de tout déchirer dans ta vie (pour le moment). Et surtout, obtenir des pistes concrètes pour t’en libérer (en pratiquant l’action ET la répétition).
Nous ne sommes pas nos pensées, mais nos pensées pensées créent sa réalité
La clé est de creuser nos convictions qui sont derrière ces pensées.
Petit rappel sur ce que sont les convictions : les scripts cachés qui régissent notre existence ! La force à l’origine de chacune de nos actions, notre interprétation du monde qui nous entoure et notre réaction à ce monde, qui commandent nos comportement et nos résultats, et jusqu’à no pensées et sentiments.
Elles ne sont pas LA réalité mais notre réalité, en quelque sorte, car elles se forgent dans notre esprit lors d’expériences importantes sur le plan émotionnel, souvent dans l’enfance.
En revanche, elles CRÉENT notre réalité, déterminent si nous allons échouer ou réussir mais déterminent aussi notre définition de la réussite.
Du fait du biais de confirmation évoqué plus haut (oui, je sais, je radote), il faut opérer un changement à l’échelle de nos convictions pour résoudre un problème. Parce que changer une conviction, c’est tout changer !!!
Toute conviction est un choix et on peut changer ses choix. C’est en réalité une pensée qu’on a décidé de juger significative et vraie.
Comme elles sont apprises, consciemment ou inconsciemment, on peut donc les désapprendre. Les effacer et les remplacer. Et ce n’est pas si difficile !
Si tu n’es pas satisfait.e d’une conviction choisie (ou acceptée inconsciemment car transmise par quelqu’un d’autre), tu as le pouvoir de choisir de nouveau, encore et encore.
Les étapes pour se libérer d’une conviction
Voici les étapes succinctes du processus de “libération”:
- Identifier les convictions qui te font souffrir ou qui te rendent malheureux.se. Prendre conscience de ce que tu penses (c’est-à-dire de ce que tu crois).
- Décider si tu veux ou non continuer à croire cela.
- Recâbler ton cerveau avec une nouvelle conviction, avec concentration, répétition et détermination. Un excellent moyen pour cela est d’écrire des mantras qui vont t’aider à construire cette nouvelle conviction. Et de les répéter aussi souvent que possible, sous autant de formes que possible, et si possible pendant que tu es en mouvement ou entrain de faire du sport.
Ce recâblage neuronal, possible grâce à la fabuleuse neuroplasticité de notre cerveau, j’en parle dans mon article La stratégie #1 à adopter quand on veut changer quelque chose dans sa vie !
Mais pssst, j’ai un méga-raccourci à te proposer : plutôt que de remplacer chaque conviction limitante une par une, pourquoi ne pas adopter carrément une MÉTACONVICTION fondamentale, un passe-partout qui déverrouillera toutes les portes de la forteresse de ta conscience et élargira toutes les autres possibilités : TOUT EST POSSIBLE !!!
Laisse-moi te dire que si tu arrives vraiment à programmer ton cerveau avec cette méta-conviction, alors rien ne pourra plus t’arrêter !!!!
Car pour finir, comme le dit Franck Lopvet dans le Podcast Métamorphose Ton Autre Vie
“On a autour de soi comme des chemins parallèles qui sont autant de vies qu’on pourrait avoir. Juste à côté de notre réalité, seulement à un point de regard de cette réalité, en existe une autre et la regarder de cet autre point de vue change totalement la donne. Ton autre vie c’est vraiment ça : tu es là à croire que tu n’as pas le choix, que ta vie est verrouillée parce qu’il faut faire ce qu’il y a à faire, parce que la vie est ainsi et c’est ça que j’ai envie de remettre en cause ! À une encablure de toi, il y a une autre vie qui est bel et bien la tienne, dont tu peux te saisir en quelques heures !”
Franck Lopvet